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Travaux

Restauration de frayères à Truite

La Fédération et les AAPPMA meusiennes interviennent régulièrement sur les cours d'eau de première catégorie piscicole afin de préserver, restaurer ou créer des zones de frayères pour l'une des espèces patrimoniales du département : la Truite fario. Plus globalement, il s'agit d'effectuer des travaux d'amélioration de l'état écologique de la rivière (fond, berges, qualité de l'eau, suppression ou aménagement d'obstacles à la libre circulation du poisson, ...) afin de favoriser le maintien et le développement des peuplements piscicoles : Truite fario donc, mais aussi ses espèces d'accompagnement (Chabot, Loche franche, Lamproie de planer, Vairon). Plusieurs petits affluents de l'Aire, de l'Ornain et de la Saulx ont ainsi fait l'objet d'opérations d'aménagements de frayères, et d'autres projets sont en cours...

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Restauration de frayères à Brochet

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Depuis le début des années 2000, la Fédération a réalisé une cinquantaine de chantiers de restauration de frayères à Brochet, prinicipalement sur le Fleuve Meuse, mais aussi sur l'Othain, la Thinte et le Loison. Les annexes hydrauliques, ces zones humides périphériques à la rivière, constituent des milieux privilégiés permettant aux femelles Brochet de déposer leurs oeufs sur la végétation aquatique et la végétation terrestre submergée. Espèce repère du fleuve Meuse, le Brochet est pourtant classé vulnérable en France, et les efforts portés sur la préservation et la restauration des sites de reproduction de cette espèce emblématique doivent impérativement se poursuivre. En effet, le Brochet est qualifié d'espèce dite « parapluie » : si on la protège, on préserve également d'autres espèces qui exploitent le même habitat (amphibiens, oiseaux, ...).

Création d'habitats favorables à la Loche d'étang

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Le Loche d'étang, autre espèce de la vallée de la Meuse, bien que certainement moins connue du grand public et des pêcheurs que la Truite et le Brochet, n'a officiellement éte découverte en Meuse qu'en 2003, lors du chantier de création de la LGV Est Paris-Strasbourg. Or, cette espèce constitue bel et bien, au même titre que le Brochet, un emblème pour la préservation des zones humides stagnantes ou faiblement courantes. La Fédération contribue naturellement à la préservation et à la reconnaissance de la Loche d'étang, notamment au travers de la mise en place de travaux de création d'habitats favorables à l'espèce, comme ce fut le cas sur le ruisseau de la Prêle à Lacroix-sur-Meuse en 2015 et 2017. Par ailleurs, certaines opérations conduites sur les annexes hydrauliques du fleuve Meuse en faveur du Brochet peuvent parfaitement profiter à la Loche d'étang, en restaurant des milieux qu'elle occupait jadis.